Semana Santa au Nicaragua - la suite

Passée cette découverte de Mancarron, on veut jauger une autre île, pour se faire une idée un peu plus précise de l'archipel, on opte donc pour le passage à San Fernando, à 5 minutes de lancha de Mancarron, juste de l'autre côté de l'île au singe...

petit matin endormi de San Fernando...

Y llegando a las 9 de la mañana, con una lancha que regresaba a San Carlos, nos encontramos con un pueblo aun mas tranquilo y dormido... en un gris diafano, cuando el cielo aun duda si dejara salir el sol o no, encontramos un lugarcito por la noche, los pies casi en el agua... y otro, en la punta del pueblo, donde comer un desayuno tipico, antes de poder tirarse al agua, justo al frente del lugar los lugareños pescan los peses del dia...

du ponton, bon point pour se mettre à l'eau, et pour observer les pêcheurs du coin...

L'archipel est connu pour ses inscriptions sur certaines pierres, perdues au milieu de plusieurs des îles, on part donc un peu au hasard, suivant deux indications bien imprécises, de gens croisés au bord du chemin... et si on ne trouvera rien in situ (avant de voir les pierres et les photos au musée local!) on fera en tout cas un bon tour, qui nous donnera un bon coup de chaud! au milieu d'une alternance de sous-bois un peu dense et de champs, de canne à sucre surtout, qui nous permettront de faire presque le tour de la partie nord de l'île... Le soleil se rapproche enfin du réveil!

pochote (ceiba aesculifolia), calebassier et petites plages perdues...

Resultado no muy productivo, pero a eso no vinimos... si el ambiente en esta isla nos parece un poco mas sano, con su fuerte produccion de artesania, parece que les va un poco mejor, mas campos tambien hay,

on fait donc un petit tour par le mignon petit musée des lieux, pour voir les petroglyphes, les beaux tableaux d'artistes de l'île toute proche, qui présentent les beautés naturelles de l'archipel et des passages plus anthropologiques sur les coutumes des indiens locaux avant l'arrivée des conquistadors espagnols, puis le relatif oubli de cette région du pays, jusqu'au XIX ème siècle...

notre restau, devant le musée et oeuvres locales...

Ces îles de Solentiname sont en fait le parfait repère pour écrivain tourmenté qui chercherait un coin perdu, où rien ne se passe, pour écrire dans le calme... une idée pour le futur? wait and see...

Queremos enseñarles unas fotos de nuestra casita de ese dia, simple, muy simple, pero con unas hamacas que dan ganas de pasarse el dia leyendo y mirando al mar gris que se confunde con el cielo aun mas gris....

Et quand on n'a pas grand chose à faire, en attendant de nous mettre à l'écriture, on s'adonne en tout cas au petit apéro du soir, la bouteille de rhum Flor de Caña à la main, on retourne à notre ponton du matin, à la toute fin du village, définitivement notre lieu préféré de l'île, car on a en face un petit îlot, puis l'île au singe, et plein ouest, le soleil qui se couchera dans quelques instants...

sur notre ponton, dans l'orange de la fin d'après-midi...

Tambien habiamos vendo por eso, descansar, no tener ningun maraton que recorrer cada dia... y solo mirar el tiempo pasar, sin lluvia, sin ruido, sin el ambiente un poco agotador del valle central tico... casi podemos ver la frontera con Costa Rica, pero se nos olvido el pais vecino en esta tarde tranquilla...

et bien sûr, on se baigne bien mieux dans ces eaux un peu épaisses que dans une quelconque piscine josefina...

Thomas profitera du couché du soleil, la tête dans l'eau, un vrai plaisir simple...

Journée qui se termine dans la quiètude, demain on reprendra la lancha, pour passer par San Carlos et prolonger notre voie navigable, le long du Rio San Juan, pour atteindre le milieu de son cours, en direction des Caraïbes... pour découvrir El Castillo, tentative desésepérée espagnole pour stoper les vagues de pirates et flibustiers étrangers...

On a humé un peu l'air du temps de Solentiname, définitivement hors du cours de la planète terre, en repos?, en dormi?, en u topie? en tout cas enquisté dans un passé palpitant tout doucement, lieu perdu où rien ne pousse à passer, si ce n'est le touriste ou le voyageur avec un peu de temps...

mais ça valait le détour, car on pourra maintenant mieux lire Cortazar et sa nouvelle, mieux écouter Manu Chao et sa chanson, mieux sentir Cardenal et son évangile de Solentiname...