El Salvador - La Palma y Suchitoto - deux derniers bijoux du voyage

Segundo paso por El Salvador: La Palma, Suchitoto y Santa Rosa de Lima

Après cette belle visite du site de Copan, comme prévu, pour que notre retour se fasse en douceur et plus rapidement et pour voir encore un peu du pays avant de retrouver notre Costa Rica adoré!, on repasse par le Salvador, pour faire un arrêt à La Palma, célèbre village artistique du nord est du pays, passer une nuit à Suchitoto, la blanche cité dominant un lac ample et majesteux et faire enfin la route pour nous rapprocher le plus possible de la frontière sud du pays, avec comme point de chute la ville quelconque de Santa Rosa de Lima...

Saliendo muy temprano de Copan, llegamos en la frontera al medio dia, frontera bloqueada por una huelga de camioneros, pero que no impiden pasar a pies... La frontera pasada, medi hora de bus mas no deja en La Palma, pueblo famoso por su artesania, un tipo de pintura que se debe en gran parte a Fernando Llort, artista salvadoreño de mucho talento...

On fait cet arrêt pour que Cindy découvre un peu le village, mais puisse surtout faire l'acquisition d'une de ces magnifiques serviettes qui ont fait le renom de La Palma... après un bon déjeuner au soleil d'une terrasse perchée parmis les bananiers.

plat typique et succulent!

Welcome to the magical world of Fernando LLort

Born in San Salvador, El Salvador, Central America, in 1949. Painter, sculptor, muralist, composer and performer. Founder of the artisan and pictorial movement of La Palma, Province of Chalatenango

http://www.fernando-llort.com/

el sitio del artista

Le ventre bien rempli, Cindy part à la recherche de son petit plaisir et Thomas patiente sur la place, qui elle aussi respecte le style local...

Sigue el viaje, con el 5° transporte del dia, hasta Los Aguilares, donde con un heladito esperamos media hora mas, el ultimo bus del dia, que nos lleva, un poco exhaustos, hasta Suchitoto, donde llegamos al atardecer, justo en tiempo para poder ver el sol apagandose sobre el lago del embalse del Cerron Grande...

L'hôtel trouvé pour la nuit, on profite de l'atmosphère hors du temps des lieux, batiments blancs ou très colorés, église coloniale majestueuse et une place dont un côté est formé par trois pupuserias, qui ne nous décevront pas! On prend même les big sizes, qui pour 1.20 $ vous conduisent directement au paradis!

Camaron con queso, frijol con queso, camote y hierbas... una delicia!

Après une excellente nuit de repos, on se lève pour constater qu'un magnifique soleil enchante le bleu du ciel et l'azur du lac en contrebas... Il faut faire un effort pour imaginer que nous sommes sur les terres qui pendant la guerre civile, étaient les plus proches de certains bastions de la guerilla du FMLN...

Nous sommes en train de tomber sous le charme du Salvador pour la beauté de ses villages, mais ce sont les villages qui ont connu les épisodes les plus terribles, avec des massacres de villages entiers, lors de répression militaire.

Le lieu le plus fameux est sans doute le village del Mozote plus au sud, où près de 900 villageois périrent en 3 jours...

Pero no pasaremos a ver esa zona, que Thomas visito en un viaje anterior, y pensando en la historia del lugar, disfrutaremos de lo lindo que se vive en los pueblitos del Salvador, al pesar de las Maras, que controlan sobre todo ciertos barrios de la ciudades mas importantes...

Maras, ces gangs dont l'histoire si particulière vaut aussi le coup d'être racontée... car ils sont nés dans le milieux des immigrés illégaux latinos aux USA, fuyants les guerres civiles et la pauvreté, dans les années 80, venus du Salvador, du Guatemala ou encore du Honduras. Ils s'installèrent dans les quartiers les plus pauvres des grandes villes du sud des Etats-Unis, comme à Los Angeles, dans le cas de la Mara Salvatrucha salvadorienne, où ils cotoyèrent les gangs noirs, apprirent leurs méthodes et s'organisèrent eux aussi en gangs. A la fin de la guerre civile salvadorienne, en 1992, les Etats-Unis décidèrent de rapatrier en masse ces immigrés, exportant ces gangs qui trouvèrent un terreau idéal pour prospérer dans toute l'Amérique Centrale...

On peut voir à ce sujet le documentaire de Cristian Poveda, réalisateur franco-espagnol, né en Algérie de parents républicains espagnols, qui travailla comme journaliste et reporter de guerre dans de nombreux conflits, avant de s'installer en Amérique Latine, où il parcourt le Chili, l'Argentine, puis s'établit au Salvador, où il perd la vie, lorsqu'il était en train de réaliser son documentaire, La Vida Loca, sur la Mara 18. Si on ne connaît pas ses assassins, de forts soupçons pèsent sur la police contrôlée par le parti au pouvoir à l'époque...

Cette affaire avait d'ailleurs était traitée dans un reportage de Canal +,

http://www.capatv.com/?p=15982

documentaire fort sur la vie des Maras salvadoriennes

Es importante cuando uno viaja por la zona, no quedars maravillado con edificio, naturaleza, vesitdos o comidas, pero tambien saber que tras las caras de la gente que vemos y con quien compartimos, hay historias, vidas, guerras, felicidades, muchas cosas que hacen que viajar nunca solo debe ser recorrer lugares, pero siempre debe ser un esfuerzo hacia entender mas, aprender y descubrir....

Espérons qu'on n'en viendra jamais à être comme ces jeunes nord-américains, sans doute profs ou peace corps (ils sont actuellement plus de 120 au Costa Rica! ces jeunes qui sont envoyés en mission de par le monde, pour montrer que les Etats-Unis est un "bon et généreux pays" et redorer le blason de cette grande démocratie, comme nous l'avait si ingénuement expliqué un Peace Corps rencontré par le couchsurfng quelque part au Kazakhstan...), groupe qui bruyamment blablatait dans un bus au Costa-Rica, en route vers Limon, puis les plages et l'alcool bon marché de Cahuita ou de Puerto Viejo, en pleine région de production de la banane, contrôlée et façonnée depuis son origine par les compagnies nord-américaines et surtout la United Fruit Company, groupe de jeunes dont une des filles se demandait quelle production agricole dominait dans la région, suggérant la banane, pour se voir répondre par un des surfeurs en short, bière à la main, que non, on produisait surtout de la patate...

petit matin à Suchitoto, on fait moudre le grain pour la farine...

Tomando el bus, bajamos hacia la zona turistica, donde se supone que se puede desayunar en un lugar agradable en las orillas del lago, pero nada encontraremos, solo un puestesito donde tomar un café y comer un poco de gallo pinto...

Mais la vue et le calme de ce petit matin ensoleillé valent tous les festins du monde...

vista de la orilla del lago en Suchitoto

Caminando un poco por la orilla, se llega a una zona mas poblada, donde los pescadores venden les presas de la noche anterior...

On remonte au village en bus, le soleil est bien sorti et fait chanter les murs du centre du village, on passe par une petite patisserie, musarde dans les boutiques de souvenir, croise un lieu de mémoire de Monseñor Romero, dont nous avions déja parlé

( http://andandoloscaminos.over-blog.com/2014/04/el-salvador-region-de-santa-ana.html).

Cindy dans ses oeuvres...

Y para recordar los momentos disfrutados en los mercados guatemaltecos, nos vamos a dar una vuelta en el nuevo mercado municipal, con un edificio recien construido, que reluce un poco como hormigon frio, pero concentra en este mañana la actividad del pueblo... un lindo paseo.

frutas, vegetales, pescados, especias y chocolate...

Au Salvador, de multiples causes motivent l'engagement et l'action des citoyens et à Suchitoto, on a choisi de mettre en avant la lutte contre la violence contre les femmes.

Après ce sympathique stop, on reprend la route en bus, en passant par San Salvador et en enchaînant tout de suite vers San Miguel, puis Santa Rosa de Lima, où l'on arrive en fin d'après-midi, pour attendre sagement le lendemain pour passer la frontière hondurienne et pouvoir rejoindre ainsi notre dernier stop avant le retour à la maison, Granada, capitale coloniale du Nicaragua, qui sera le dernier article de notre belle visite de l'Amérique Centrale.