Belize - Belize city, a touch of nostalgy...

Carte de notre parcours dans le pays...

It would be nice to write this article in Kriol, as they call themselves their language...

mais plus modestement, on essayera de dire que notre "trop" bref passage par le Bélize nous a en de nombreux points charmé...

Une demie journée de trajet depuis Flores nous fait passer par Belmopan, petite hésitation, est-ce qu'un arrêt dans l'actuelle capitale du pays se justifie-t-elle? Un ouragan en 1961 ayant ravagé l'ancienne capitale, Belize city, sur la côte, on a décidé de rapatrier la capitale, ancien port désormais inutile, pour une situation plus centrale mais dans un trou perdu poussiéreux, que le gouvernement vient mollement occuper à partir de 1970... cette "capitale" qu'on traversera à deux reprises est bien triste et dépeuplée...

On rest donc dans notre bus, direction la côte, pour nous faire notre propre avis sur Belize city, si souvent décrite comme un lieu dangereux, sans intérêt et à éviter!

vela, residencia colonial inglesa del gobernador y poblacion afro caribeña...

Llegamos por la tarde, con nuestras dudas, pero las calles, llenas de gente, parecen bastane relajadas, y nos vamos en busca de un hotel, sin saber en que vamos a quedarnos...

Les rares tourtistes qui étaient dans le bus, sautent dans un taxi direct pour l'embarcadère d'où partent les ferries rapides vers les cayos les plus célèbres, le Cayo Caulker ou le Cayo Ambergris, ces îlots coraliens qui forment la barrière de corail qui longe toute la côte du pays, la plus longue de l'hémisphère nord, mesurant 300 kms au large du Bélize, mais presque 900 kms depuis le Mexique jusqu'au Honduras... Tout le monde file donc au ghetto, bière à la main, pour ne pas risquer de croiser quelq'un dans la rue...

Tenemos mismo la sorpresa, pasando por donde salen los barcos, de ver llegar al bus directo desde Flores, para los turistas, con el mismo conductor que nos habia traido de vuelta de Tikal hacia Flores, vendiendonos su bus privado directo como la unica forma posible de viajar de Guatemala a Belize...

On s'en est finalement pas trop mal sortis par les transports locaux... mais bon, cessons ces sifflements incessants de serpents à sornettes! et passons au plaisir que nous avons eu à découvrir la ville...

centre ville de Belize city

Caminamos hacia el sur, pues la ciudad esta contruida en la costa, paseando por barrios tranquilos, iglesias inglesas un poco antiquadas, escuelas simples, templos hindu y mezquitas (de hecho, nos estamos alojando en un hotel manejado por un Hindu...).

On sent clairement que la ville est restée un peu figée dans un passé, la domination britannique encore palpable, mais on sent également une étonnante variété humaine, venue du passé, mais aussi plus récente, car le Belize est paradoxalement aussi un îlot de prospérité et d'opportunités pour une partie de la population, qui gravite autour du tourisme, recevant une part de la manne venue des Etats-Unis, car le pays reçoit aussi beaucoup de plaisanciers...

cimetière britannique, héros local, crèche, école publique et gamin rencontré à un stand de rue...

La mezcla cultural es quizas lo que mas nos extraña, dualidad del castellano y del ingles, porque muchos son inmigrantes de Guatemala, Honduras o Mexico...

Le centre est assez petit, on fait donc rapidement le tour dans un sens et dans un autre, profitant de la belle fin de journée, qui deviendra un peu plus grise en fin d'après-midi...

Pero terminamos la tarde, desde la punta del Baron Bliss Lighthouse, uno de los benefactores del pais, que dejo una parte de su fortuna, para poder ayudar proyectos de los ciudadanos del entonces denominado Honduras Britanico, una cerveza Belkini en mano!

La fin d'après-mdi endort tout doucement la ville et on doit reconnaître que passé le soleil, l'ambiance devient un peu moins animée, douce et joviale...on sent plutôt le port un peu malfamé, déliquescent et dépressif... mais l'après-mid a valu le coup...

On compte d'ailleurs visiter un musée le lendemain, avant de commencer à faire route vers le sud, on retrouver donc avec joie le soleil, pour un petit déj vivifiant..

Le musée national est une belle rencontre, car on se retrouve dans l'ancienne prison de la ville, dont certaines salles ont été conservées en l'état, et dans les autres, on présente l'histoire de cette terre, finalement plus Maya que fille des esclaves et on a hâte d'aller voir vers le sud, en campagne, pour sentir plus profondément cette terre...

Car à la station de bus par exemple, on peut croiser un des oiseaux de mauvaise augure, un Mennonite allemand, qu'on recroisera en clones nombreux dans des carrioles en bordure de la route goudronnée, attendant un alter ego qui descend d'un bus national...

Thomas en Mennonite, une reconversion?